Exposé de yannick Vernet présenté dans le cadre d'une formation DRAC/CNFPT le 1 décembre 2009.
L'objectif était de faire une présentation générale des questions numériques dans les musées et autres institutions culturelles.
Cliquez sur les diapositives pour accéder aux sites en question.
(Attention : la première partie seulement des diapositives donne aujourd'hui accès aux sites. Dans quelques jours, l'ensemble des diapositives le permettra)
Malheureusement, dans cette nouvelle version de Slideo, je n'arrive plus à intégrer les commentaires sous les diapositives. Et comme cette présentation n'est qu'un support à une présentation orale, une fois en ligne, il lui manque un peu d'elle-même....
Le contenu de cette présentation doit beaucoup à de nombreuses personnes qui alimentent la réflexion autour de ces question du numérique dans les musées et les institutions culturelles. Jean-Pierre Dalbera, Philippe Fabry, Audrey Defretin, Samuel Bausson, Yves-Armel Martin, Natasha Quester-Séméon, et tous ceux qui, sur Twitter ou Facebook partagent les informations présentes dans ce document.
La première partie est structurée autour des catégories définies par Geneviève Vidal et Gaelle Crenn. Les schémas méthodologiques à la fin s'appuient sur ceux réalisés par Stéphane Bezombe.
Depuis quelques décennies, les musées ont l’expérience du web. A la fin des années 90, les musées avaient leur vitrine en ligne…
Dans les années 2000, les sites Internet des musées deviennent multimédia avec de nombreuses ressources en ligne, des expositions virtuelles, des jeux pour les plus jeunes…
Il y a, au fil des ans, une appropriation progressive d’Internet par les musées (et les autres institutions culturelles).
Mais quelles sont les technologies intégrées dans les musées, quelles appropriation de ces outils, quels usages ?
Aujourd’hui, les usages ne sont plus les m êmes que par le passé et l’utilisateur veut participer, contribuer. Le web 2.0 est né de l’interaction entre plusieurs fonctionnalités qui suivent une logique centrée sur les services rendus à l’utilisateur.
Une des fonctions du site web des musées
Informer, diffuser et promouvoir les fonds, les activités de l’institution comme le fait le Louvre sur son site en mettant l’accent sur certaines œuvres. Pour mettre en avant les collections, de nombreux onglets servent de portes d’entrées : Présentation du département, Œuvres choisies, Dernières acquisitions, Œuvres hors les murs, Œuvres à redécouvrir, Bibliographie, Chronologie, Cartes, Lieux de documentation
Tous les grand sportail des musées ont leurs collections en ligne. La porte d’entrée peut se faire par départements comme ici sur le site du Louvre…
… ou bien par thématiques (peinture, sculpture, arts décoratifs, etc) comme pour le musée d’Orsay.
Le Victoria et Albert muséeum croise à la fois des entrées par zones géaographiques et par thématiques.
La Tate aussi offre la possibilité d’acceder à ses collectins en ligne.
Outre les collections, les sites Internet des musées proposent aussi des expositions en ligne comme ici, Chevaux et cavaliers arabes à L’Institut du Monde Arabe à Paris.
Ou bien l’exposition Epidemik réalisée par la Cité des sciences et qui dispose aussi de son espace spécifique en ligne.
Plus austère, l’exposition Rembrandt dessinateur du musée du Louvre offre au visiteur/internaute l’accès à la connaissance.
Plus graphique et jouant sur le contraste, le Château de Versailles propose de découvrir Jeff Koons et l’exposition gr âce à ce mini site.
Le web permet aussi de valoriser les images en 3D que les institutions réalisent (le plus souvent à des fins scientifiques). Les programmes de numérisation 3D lancés par le ministère de la culture sont ainsi valorisés. Ici, le travail réalisé sur l’abbaye de Saint Guilhem le Desert par le Laboratoire MAP (Modèles et simulations pour l’Architecture le Paysage et l’urbanisme) de l’Ecole Nationale Supérieur d’Architecture de Marseille.
Un autre exemple concerne la mise en ligne du Grand Versailles numérique, un projet lancés en juin 2005 et qui, jusqu’à aujourd’hui, aide au développement de la 3D temps réel, la visite 360 et les contenus audiovisuels.
Entre 2006 et 2007, le Musée du Château des ducs de Bretagne a fait réaliser une visite virtuelle de la ville de Nantes au XVIIIe siècle.
On trouve sur Internet de nombreuses vidéos d’autres projets réalisés pour valoriser le pratrimoine en utilisant les outils de la 3D.
Durant l’exposition Tanagras et dans le cadre de leur partenariat depuis 2006, le Louvre et DNP Dai Nippon Printing ont présenté des figures féminines de la Grèce antique en 3D.
Dans le cadre de ses visites flash en ligne, le musée du Quai Branly présente de nombreux objets en 3D à explorer sous toutes les coutures.
De nombreuses autres collections sont disponibles aujourd’hui sur Internet comme par exemple « Spectacledumonde.fr » , les archives audiovisuelles communes de la Cité de la musique, du musée du Quai Branly, de la Maison des cultures du monde et du Thé â tre de la ville de Paris. On peut citer aussi les exemples de « Culture.fr » dont le but est de centraliser toutes ces offres.
Le site Internet de l’ina offre l’accès à plus de 60 ans d’archives télévisuelles classées par thématiques, périodes, etc
Pour dépasser la simple vitrine en ligne, les musées développent des outils qui permettent une meilleure appropriation des coontenus par les internautes/visiteurs. Ces outils permettent une exploration plus riche des collections et u approfondissent des contenus.
La Vierge au chancelier Rollin étudiée en détail gr âce à des outils en ligne (la loupe par exemple)
La parole de l’expert vient répondre aux Zooms réalisés dans l’image par le visiteur en attentes de précisions.
Sur le site du musée du Quai branly, la mise en valuer des collections (et de la vie de l’institution) se fait gr âce à de nombreuses entrées : Actualités, la vie des collections, les collections de référence, les catalogues des collections, visites flash, la Chupicuaro, Pavillon des sessions, programmes interactifs, promenades à la carte, collections d'ailleurs.
Les visites flash permettent de mettre en valeur un objet ou quelques objets uniquement extrait des collections en fonction d’une actualité.
Pour une meilleure appropriation par les visiteurs, les expériences dans des univers 3D sont une réponse proposée par de nombreuses institutions. Ici, le site Marie Curie réalisé par le LEDEN (Laboratoire d'Evaluation et de Développement pour l'Edition Numerique).Paris 8. MSH Paris Nord) pour le ministère de la recherche présente la vie et les travaux de Marie Curie, ainsi que des explications claires et complètes sur le phénomène de la radioactivité."
Le Museum of Modern art de San Fransisco donne lui aussi l’accès à ses collections en ligne…
… et offre, sur la droite de la fen être, des liens sur l’ensemble des contenus en relation avec l’œuvre mise en avant (à partir de nos recherches par exemple)
Un simple montage rythmé d’images fixes permet au Brooklyn museum de montrer les coulisses de l’installation de Mr Pointy, une œuvre de l’artiste japonnais conemporain Murikami.
Les fichiers audio sont proposés par les institutions comme ici, par le musée Guimet pour l’exposition Konpira-San. On remarquera le ton assez classique utilisé par l’institution.
Le Louvre propose sur « monguide.louvre.fr » des contenus (audio et vidéo) destinés à mieux faire comprendre une exposition, un département, une œuvre… Ici, la visite adulte offre la parole de l’expert dans un registre là aussi très classique.
La visite proposée par le musée du Louvre sur « monguide.louvre.fr » pour les enfants. Un effort est fait pour s’adapter à ce public spécifique, mais selon moi, le ton utilisé n’est pas une réussite.
Le site du Ch âteau de Versailles propose de nombreux podcast. Répartis en catégories telles que Génarlités, le Château, le Grand Trianon, etc, ils permettent d’accompagner une visite.
La Tate online offre aussi de nombreux contenus audio et vidéo...
… à écouter en ligne ou à télécharger sur son lecteur MP3 pour emporter lors de sa visite sur place.
Le Getty museum offre lui aussi de nombreux tours Audio…
… et vidéo.
Autre exemple de contenus audio et vidéo en ligne avec le site Museum of contemporary art of Los Angeles
Site Internet de l’exposition Trésors du quotidien ? Europe et Méditeranée réalisée par le MuCEM à Marseille en 2007.
L’ensemble des contenus audio réalisés pour cette exposition pouvaient être écoutés sur le site Internet dédié mais aussi en téléchargement gratuit.
D’autres stratégies sont possibles comme par exemple le téléchargement payant des contenus comme le fait le musée du Quai Branly pour l’exposition Teotihuacan, cité des dieux.
Proposés en trois langues et pour la somme de 3 euros, les contenus sont téléchargeables depuis une plateforme dédiées.
Le Moma propose de très nombreux contenus gratuitement sur son site.
Durant l’exposition Trésors du quotidien ? Europe et Méditerranée, le MuCEM a décidé aussi de diffuser ses contenus audio sur d’autres espaces comme le site Viamichelin.com mais aussi sur voyages-sncf.com. Le MuCEM a été l’un des premiers musées à sortir de ses murs pour aller à la rencontre de ses visiteurs. Sur ces sites, aux voyageurs désirant se rendre à Marseille, était annoncée l’exposition Trésors et proposé le téléchargement des contenus audio.
L’information était aussi présente sur des site très visible comme Aufeminin.com
Un exemple d’une annonce de l’exposition Kandinsky au centre Georges Pompidou sur le site TGV-europe spécialisé dans la vente des billets de train.
Là encore, le MuCEM a été l’un des premiers musées (si ce n’est le premier) à proposer sur le site de la Réunion des Musées Naionaux, les contenus audio relatifs à une exposition. Pour cette exposition, le téléchargement était gratuit. Aujourd’hui, la RMN fait payer les podcast pour les expositions en cours; ensuite, ces contenus peuvent être téléchargés gratuitement.
Pour être sur de toucher ses publics là où ils sont, le MuCEM a pu mettre sur iTunes l’emsemble des contenus audio de l’exposition offrant ainsi aux visiteurs la possibilité de les télécharger de chez eux et de venir avec leur lecteur MP3 chargé.
Le Brooklyn aussi a choisi la gratuité…
… comme le Moma qui met à disposition sur iTunes tous les contenus produits par l’institution.
Spécialiste des visites audio touristiques, Zevisit a été chargée par le MuCEM de réaliser ses audioguides. L’idée de travailler avec cette société qui n’avait jamais fait cela auparavant était de profiter de son savoir-faire en matière de scénarisation de l’information. Le MuCEM souhaitait une approche nouvelle et très radiophonique qui changeait de ce que l’on trouvait habituellement dans les musées en matière d’audioguide.
Certaines sociétés prestataires hebergent sur leur portail Internet les contenus réalisés pour les musées et autres institutions culturelles.
Depuis peu, iTunes a ouvert iTunes U pour heberger les contenus plus institutionnels et notament les contenus produits par les universités.
Pour valoriser ses collections sous une forme différente, le MuCEM a travaillé avec TV5Monde (monsieur Claude Vittiglio) sur un produit éditorial proche du jeu concours en ligne. Des objets étaient présentés sous une forme énigmatique gr âce à quatre ou cinq photographies. I l était demandé aux internautes de deviner l’utilisation de ces objets de la vie quotidienne et de répondre en ligne gr âce à un formulaire spécifique . Chaque semaine, un chercheur venait présenter en vidéo la réponse à la question et expliquait en détail l’utilisation des solles à écorcer les chata îgnes, de la montre de berger ou de la machine à fabriquer des glaçons…
Les solles à écorcer les ch âtaignes…
La montre de berger (un cadran solaire de poche)
Le micro..
Et l’écorcoir à écorces en os.
Le livre d’or vidéo pour l’exposition Trésors du quotidien ? Europe et Méditerranée. Sur le site de l’exposition se trouvaient les vidéos réalisées gr âce à un téléphone portable par un médiateur à la sortie de l’exposition et qui permettaient aux publics de donner leur avis sur cette dernière.
La P.S.1 Art radio du Moma qui permettait une approche très innovante sur le musée. Se croisaient la parole des conservateurs, des créations spécifiques et des plays list de DJ. Cette radio n’existe plus aujourd’hui…
… mais l’ensemble des contenus sont accessibles sur le site ArtonAir.org.
Il n’y a plus aujourd’hui qu’une seule web radio de musée et c’est celle du Macba de Barcelone qui offre de nombreux contenus de grande qualité.
Le téléphone portable est une façon de diffuser les contenus audio d’un musée. C’est ce que propose le Walker Art center de Minneapolis en permettant aux visiteurs, sur place ou pas, d’appeler un numéro qui diffuse alors les contenus. Ce service est valable 24/24 h et 7/7 j.
Le Guggenheim de Bilbao vous permet de rester en contact avec lui gr âce à votre mobile et ainsi de recevoir des alertes pour les rendez-vous importants : expositions, rencontres, etc
Il est possible de visiter les monuments de la Rome antique en se rendant sur Google Earth et ainsi de plonger au cœur du patrimoine.
En janvier 2009, le musée du Prado à Madrid décide d’ouvrir une galerie virtuelle de 14 toiles célèbres photographiées en Hyper-haute résolution sur Google Earth. La résolution des images est à peu près de 14,000 million de pixelset permet de zoomer dans les moindres détails du tableau. Pour visualiser, télécharger la dernière version de Google Earth.
La carte postale virtuelle est une autre façon très simple et très efficace de valoriser les collections d’un musée. Comme le Guggenheim à Bilbao qui propose à ses visiteurs de choisir parmi un choix d’images et de créer une carte postale virtuelle qui sera ensuite envoyée à la personne de son choix.
Cette carte est présentée comme une invitation à venir au musée. Ainsi, le musée valorise certains objets ou certaines œuvres et fait sa publicité à l’échelle de la planète…
… gratuitement !
Avec le site « education.louvre.fr » le musée du Louvre met en place un nouvel usage multimédia de ses ressources : un espace virtuel, distinct de la visite réelle au musée, pensé pour une utilisation pédagogique des œuvres. Ce site, élaboré en concertation avec l'Éducation nationale, est structuré en fonction des besoins de la communauté éducative. Son principe est de proposer un corpus d'éléments iconographiques, textuels et sonores que l'enseignant pourra utiliser en classe. La rentrée 2006 a vu la mise en ligne d'un premier socle destiné à évoluer. Les contenus développés seront en lien avec les dispositifs éducatifs et les programmes scolaires, ils seront conçus pour être transférables et adaptables à tous les niveaux de classe. Enrichi de ces contenus « clés en main », le site aura pour ambition de devenir un outil de travail numérique personnalisable.
Diversifier les approches pour pouvoir s’adresser à des catégories différentes de publics.
Comme le site Zizi Sexuel réalisé par le Cité des sciences et de l’industrie, certaines productions éditoriales en ligne s’adressent plus spécifiquement aux jeunes.
Le site « Le code perdu » du musée de la civilisation de Quebec vise à susciter l’acquisition de connaissances historiques sur l’évolution socioéconomique des Canadiens français. Le site permet de prendre connaissance de leur situation de dépendance économique dans le système seigneurial et de leur recherche d'autonomie qui débouche sur une prise en main des moyens de production à la suite de l'industrialisation, soit de 1790 à maintenant.
Le site « Des fantômes au musée » conçu aussi par le musée de la civilisation de Quebec pour les enfants (et les jeunes) présente un grand nombre d'objets de collections et de documents d'archives, à la fois dans leur contexte historique, mais aussi par le biais d'un scénario fantasmagorique et par des visites virtuelles.
De plus en plus, les sites deviennent moins austère et gr âce à un graphisme adapté, permet d’atirer le public jeune. Ici, le Walker Art center propose sur son site Internet un accès aux publics jeunes et lui offre la possibilié de choisir l’environnement dans lequel il va évoluer tout au long de sa visite en ligne.
La Tate aussi, avec la Young Tate s’adresse à ses publics jeunes.
Dans ses proposisions sur iTunes, le Moma a su proposer des approches différentes en fonction des âges à qui il s’adresse. Modern Voices s’adresse au public d’adulte, Modern Kids aux enfants et red studio quant à lui touche les jeunes. Le ton n’est pas le même et l’habillage sonore est adapté aux publics à qui on s’adresse. Nous sommes loin, comme vous pouvez l’écouter, du ton utilisé par le musée du Louvre lorsqu’il s’adresse aux plus jeunes. (cliquez sur les 3 pictogrammes en bas de l’image pour lancer les fichiers audio)
Les contenus vidéo sont aussi sur iTunes
… et bien entendu, à ce jour, le Moma propose l’ensemble de ses contens en ligne dans de nombreuses langues. On peut citer, en plus de l’anglais, le français, l’allement, l’italien, le japonais, le Coréen, le chinois et l’espagnol.
Mais qui mieux que les jeunes peuvent aborder les problématiques des jeunes ? C’est ce que propose le Moma sur Red Studio en donnant la parole à un groupe de jeunes qui vient interviewer les artistes, commaissaires d’exposition, conservateurs, etc. Les questions posées viennent illustrer les préocupations qu’ils ont à cet âge… par exemple, dans l’exemple montré sur cette image, une jeune femme demande à cette commissaire d’exposition ce qu’elle écoute comme musique.
Comment valoriser les collections ? Comment les réinterroger pour leurs faire dire autre chose? Differemment ? C’est ce que propose la Tate gr âce à Tate Tracks. Des œuvres du musée sont choisies par des groupes contemporains (rock et autres styles de musiques) qui composent à partir de ce que ces œuvres leur inspirent. En ligne, le visiteur à la possibilité de visualiser les œuvres (et zoomer dans certaines zones) en écoutant les morceaux crées.
Une très bonne idées que celle de 4 semaines réalisée conjointement par le musée du Louvre et Arte (en partenariat avec Le Monde). Durant 4 semaines, des équipes d’Arte prennent possession du Louvre et de ces habitants et proposent une restitution sous la forme de films, sons, portraits, entretiens avec les personnels, les visiteurs, etc. Une vision complète de la vis d’une maison…
ArtBabble est une plateforme d’échange vidéo consacré à l’art, l’histoire et les musées. Entre présentation d’exposition, de musée, conférence, interview, coulisses ou encore série de vidéos, ArtBabble regroupe sur une unique plateforme tous les contenus vidéo nous intéressant ! Propulsé par le Indianapolis Museum of Art, la plupart des contenus viennent du musée, mais la plateforme se voulant ouverte à tous les musées.
Site commun à 6 maisons historiques à Londres SHH :
Tyne and Wear museums and archives présente les collections de 12 musées et galeries autour du Tyne et du Wear. Projet financé par 5 authorités locales (Royaumes unis).
A walk along Museum Mile provides a fascinating insight into London, past and present. From Euston Road to the River Thames, discover 13 of the city’s most extraordinary museums and galleries and their equally diverse collections.
Depuis les années 2000, les TIC ne sont plus réservées à une élite technophile mais au plus grand nombre
Grâce à l’effacement progressif de cette technologie, les usages profondément innovants du web on pu se généraliser et toucher le plus grand nombre.
Le web est une plateforme d’application. Le potentiel du web 2.0 est d’abord un potentiel relationnel
Le web 2.0 donne accès à des outils d’expert et notamment de production et de diffusion
Flickr, c’est environ 3000 images téléchargées chaque minute
Youtube (juillet 2006) 100 millions de vidéos vues/mois et 65 000 publiées / jour
100 millions de blog au monde 4 millions de bloggeurs en France 9 millions consultent au moins 1 fois/jour un blog
Il possèdent tous le m ême fonctionnement, on crée un profil, on invite ses amis à nous rejoindre. Chaque contact qui accepte accroit le réseau
Les médias sociaux sont les supports numériques à une prise de parole ou une publication Impliquant des échanges (fichier, gout, point de vue) mais aussi des intéractions sociales (structuration de groupe d’individus en réseaux, acquisition de notoriété, etc)
Exemple de présences par les musées
En juillet 2009, c’est 250 millions d’utilisateurs de facebook
10 millions d’utilisateurs de Twitter et 2000 % de croissance par an
Collection de Minneapolis Institute of Arts and Walker Art Center :
Des communautés d’amateurs se rassemeblent
2007 par J. Paul Getty Museum, Los Angeles Le pouvoir d’observation des conservateurs est démultiplié
Tacita Dean (Thames River Pilot Captain John Freestone, on what it's like to be 150 feet up in the air like the sailors in this picture), Giacometti (Indie vaudeville rockers The Trachtenburg Family Slideshow Players (Jason Trachtenburg, Tina Piña Trachtenburg and Rachel Piña Trachtenburg) talk art and music and the magic of numbers ) et Matisse (Prior Weston School art group talk art and slime...)
Un opéra écrit à partir de Twitter (140 caractères)
Royal Opera House in London's Covent Garden
Plaques stéréoscopiques
Le jury reste professionnel How we are : http://www. tate . org . uk/britain/exhibitions/howweare/ (This is the first major exhibition of photography ever to be held at Tate Britain. It takes a unique look at the journey of British photography, from the pioneers of the early medium to today’s photographers who use new technology to make and display their imagery.) How we are now : http://www. tate . org . uk/britain/exhibitions/howweare/slideshow . shtm appel à proposition par le public sur 4 thèmes : portrait, landscape, still life or documentary) : http://www. tate . org . uk/britain/exhibitions/howweare/slideshow3 . shtm Le groupe Flickr : http://www. flickr . com/groups/howwearenow Les résultats (10 photos par catégories) : http://www. tate . org . uk/britain/exhibitions/howweare/slideshow . shtm Les photographies dans l’exposition : http://www. flickr . com/photos/tategallery/sets/72157600238798389/ For the first time, Tate Britain invited members of the public to contribute to the content of an exhibition. How We Are: Photographing Britain takes a unique look at the journey of British photography, from the pioneers of the early medium to today’s photographers who use new technology to make and display their imagery. Members of the public were encouraged to submit a photograph to the exhibition via the How We Are Now Flickr group to illustrate one of the four themes of the exhibition: portrait, landscape, still life or documentary. The photographs submitted were displayed on an online slideshow and on screens in the gallery, and 40 photographs from those submitted – 10 from each of the four themes – were chosen to form the final display in the gallery from 6 August – 2 September 2007. These Final 40 photos are shown below.
4 thèmes et 10 photos par thèmes
Click : http://www. brooklynmuseum . org/exhibitions/click/ (Click! is a photography exhibition that invites Brooklyn Museum’s visitors, the online community, and the general public to participate in the exhibition process) Le processus de création collective s'inscrit en trois étapes : 1. Recevoir des propositions d'artistes locaux (quartier Brooklyn) sur la base d'un thème : Changing Faces of Brooklyn; 2. Ouverture d'un forum en ligne où les gens pourront évaluer ces propositions artistiques de façon anonyme et à l'aide d'un formulaire pré-formaté. 3. Présentation de l'exposition. Résultats : http://www. brooklynmuseum . org/exhibitions/click/intro . php L’exposition : http://www. brookl ynmuseum . org/exhibitions/click/tour . php After the conclusion of the open call, an online forum opens for audience evaluation of all submissions; as in other juried exhibitions, all works will be anonymous. As part of the evaluation, each visitor answers a series of questions about his/her knowledge of art and perceived expertise. Click! culminates in an exhibition at the Museum, where the artworks are installed according to their relative ranking from the juried process. Visitors will also be able to see how different groups within the crowd evaluated the same works of art. The results will be analyzed and discussed by experts in the fields of art, online communities, and crowd theory.
Burning Down the House: Building a Feminist Art Collection October 31, 2008–April 5, 2009
Denver art museum Vidéomaton
(Dans un premier temps, une exposition des plus standard : des photographies d'artistes reconnus et sélectionnés par les conservateurs du musée. Mais, tout comme dans How we are, la « contribution de citoyens » est intégrée à l'expo avec un écran qui présente les photographies déposées par les usagers sur le groupe flickr de Street & Studio. Mais l'aventure/expérimentation de type web 2.0 ne s'arrête pas là! Cent photos proposées par le public ont été sélectionnées afin d'être rassemblées dans un livre. Qui sélectionne les photos en question?) Street & Studio is a magnificent exhibition of international photography. It presents a fascinating history of photographic portraiture taken on the street or in the photographer’s studio, looking at the differences between these two key locations in which photographers work. Street & Studio brings out the contrast between the photos taken in the carefully orchestrated studio, and images captured in the changing and uncontrollable street, whilst highlighting the crossovers between the genres and their influence on each other.
100 photos : Tate partnered Flickr and Blurb and invited the public to contribute their own urban portrait to a unique book, Street or Studio: A Photobook . Street or Studio: A Photobook